Exposition Osamu-Giovanni Micico

Le Café Le Simone présente la première exposition française de l’artiste Osamu-Giovanni Micico

Vernissage le samedi 9 juin 2018 à 20 h au Simone, 45 rue Vaubecour, Lyon 2ème

Né à Tokyo en 1982, Osamu-Giovanni Micico vit et travaille à Florence.

L’artiste devant l’une de ses toiles

Fasciné par la peinture de Raphaël, Caravage et Titien, il quitte le Japon en 2008 pour achever sa formation artistique en Toscane.

Diplômé de l’Académie Russe des Beaux-Arts de Florence, où il termine son apprentissage du dessin, de la peinture et de la composition, il obtient également un diplôme de restaurateur d’art, qui lui permet d’accéder à la technique des grands maîtres italiens de la Renaissance (fresque, tempera à l’oeuf, peinture à l’huile, pointe d’argent, etc…).

Depuis 2013, il enseigne le dessin à la Sacred Art School de Florence. Initialement prévu pour deux ans, ce séjour d’étude est l’occasion d’une profonde révélation  artistique et spirituelle qui conduit le peintre japonais à s’établir définitivement en Toscane.

C’est en copiant Fra Angelico et Raphaël, qu’Osamu-Giovanni prend conscience que la beauté de leurs oeuvres, irréductible au geste technique, procède d’un geste spirituel qui lui échappe. Complètement étranger au christianisme, il se plonge alors dans les Evangiles afin de mieux comprendre ce que cherchaient à représenter précisément, chacun des chefs-d’oeuvre qu’il avait copiés jusque là avec tant de passion et de vénération studieuse. Il découvre alors, par-delà les histoires qu’il faut bien mettre en scène, que c’est dans une affinité spéciale avec les mystères de l’Incarnation et de la Résurrection que l’inspiration des grands maîtres trouve sa source.

Bouleversé par la bonne nouvelle – elle lui fait l’effet d’un « feu qui retourne le monde dans tous les sens » – il se convertit et reçoit le baptême. Considérablement marquée par cette conversion, la peinture d’Osamu-Giovanni Micico relève tout entière de l’art sacré, s’il faut  entendre par-là la volonté de traduire par l’art, l’expérience d’un mystère qui n’en a pas fini de se révéler. Ce souci de placer le mystère sous nos yeux est particulièrement sensible dans ses toiles religieuses, lui qui rêve de peindre scène par scène et regard par regard, toute l’action de l’évangile.

Ainsi, vous pourrez voir ce qui se dévoile aux yeux de son Saint Thomas, de Pilate ou de Judas, ou bien méditer à loisir sur la monumentale Maria addolorata qui surplombe le champignon atomique de Nagasaki. Et vous serez peut-être surpris de trouver cette même force dans les toiles profanes qui seront exposées (autoportrait en artiste, étude de vieil homme, portraits de femmes, vues de Florence, etc…).

Profane ou religieux, tout l’art d’Osamu-Giovanni Micico retrouve avec force l’exigence de l’art sacré: faire de l’oeuvre une « révélation continuée », capable de transformer le simple spectateur en témoin.

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