DOUZE HOMMES EN COLERE POUR UN PUBLIC RAVI

Douze hommes en colère…

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Par la Compagnie Théâtre 343, qui a eu l’excellente idée de présenter cette pièce, au moment même où dans la ville, et singulièrement à  l’Opéra, on parle de justice
Cette œuvre théâtrale, écrite par Reginald Rose( 1953)et qui fut reprise au cinéma quelques années plus tard avec Henri Fonda, et adaptée et traduite en français par André Obey, est connue. Elle fut en 1971 présentée par Pierre Sabbagh au « Théâtre ce soir »,et cela n’est pas sans intérêt ,car elle eut beaucoup de succès et montre une fois de plus que le théâtre est très attractif, lorsqu’il présente accessible à  tous ,une pièce centrée sur une problème humain :la peine de mort ,et la responsabilité des jurés ,lorsqu’une intrigue dramatique maintient l’attention, lorsque le texte est limpide , bien traduit, non dénué d’humour ,et qu’il révèle les caractères de chacun des protagonistes .Le thème de ce huis clos sans décor, tenu par l’unité de temps ,de lieu et d’action est simple :12 jurés sont amenés à  se prononcer sur la culpabilité d’un gamin de 16 ans qui est accusé d’avoir tué son père
La troupe (Théâtre 343) ,mise en scène, par Carine Lefort troupe dont on perçoit la cohésion, a féminisé en partie le jury, sans que cela modifie la portée de la pièce, au contraire elle la rend plus actuelle. Le casting des douze acteurs ,est ,ainsi, particulièrement judicieux ,car ils sont tous excellents ,de façon homogène ,donnant à  l’ensemble une impression de grande vraisemblance, à  travers l’illusion du théâtre. Une très belle performance ,pour un prix accessible , 12 à  15 euros, dans un lieu qui mérite d’être connu(Acte 2 Théâtre),avec des sièges confortables,et avec un spectacle servi par douze très bons comédiens, ce que le théâtre professionnel peut rarement s’offrir.

Allez y du 18 au 21 avril, ou du 25 au 28 avril ,à  20 h, sauf le dimanche à  18h,32 bis Quai Arloing 69009, métro Valmy.

en savoir plus : [->http://www.theatre343.fr/ACCUEIL.html]

Jésus porté disparu

Jésus porté disparu, une pièce de théâtre à  ne pas manquer !

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Le réseau Chrétiens en Grande École, en lien avec la Paroisse de Gerland, vous propose de découvrir (ou redécouvrir) cette pièce écrite et jouée à  l’occasion de la Rencontre Nationale Chrétiens en Grande École 2011 puis rejouée plusieurs fois à  Lyon, dans d’autres diocèses de France et aux JMJ de Madrid.

dimanche 14 avril à  16 heures
salle Camille Néel, à  N.-D. des Anges, 37 rue Félix Brun, Lyon 7e (métro B – place Jean Jaurès).
Entrée libre – tout public

Le scénario :

érusalem. An 33.

Avis : le corps d’un condamné à  mort a disparu.

La section criminelle du FBI envoie Jack Malone enquêter sur les lieux du meurtre. Sherlock Holmes est là  pour l’épauler de son expertise scientifique tandis que Rouletabille, journaliste à  scandales tente de résoudre l’énigme avant eux.

Leur enquête les mènera de New York à  Jérusalem, en passant par l’Angleterre médiévale et la France mérovingienne. Mais leur permettra-t-elle de comprendre le mystère qui entoure cet homme ?

Les moines de Tibhirine et que parlent les pierres

Lecture de Jean-Jacques Greneau (auteur), mise en espace : katy grandi

mercredi 3 – jeudi 4 – vendredi 5 avril 2013 à  19 h

Espace 44 – Théâtre
44, rue Burdeau – Lyon 1°
(Il est important de réserver)
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Ils ne sont plus là . Où sont-ils ?
Ils ne sont plus au monastère.
Ils avaient de quoi faire pourtant, et tous les jours, et demain, et encore, au soleil couchant et au vent dominant. On les voyait, les entendait.
D’autres les ont vus. Les souffrants, les enfants, les porteurs de couteaux, et surtout, oui,
les ânes les ont vus. Mais aujourd’hui, eux aussi se taisent.
On ne peut pas faire confiance aux ânes.

Les moines de Tibhirine et que parlent les pierres

Création au festival d’Avignon 2012

Dans la nuit du 26 au 27 mars 1996, sept moines cisterciens sont enlevés puis exécutés deux mois plus tard.
Crime politique ou religieux ?
Les coupables et leurs commanditaires n’ont toujours pas été identifiés.
Plus que jamais l’affaire des moines de Tibhirine reste d’une brûlante actualité.
Aujourd’hui, une version théâtrale de ce drame tente de répondre à  ces questions.

Tarif : 13€ – Réduit 11,50€ (étudiant, demandeur d’emploi)

Réservations 04 78 39 79 71 contact@espace44.com
En savoir plus : [->http://www.espace44.com/]

Le monde est en feu, le mystère d’Edith Stein

Représentation de la pièce « Le Monde est en feu », texte de Juliane Stern mis en scène par Céline Barbarin
jeudi 4 avril et vendredi 5 avril 2013 à  20 h 30, salle Paul Garcin Lyon 4ème.

Ce spectacle, monté par une troupe de comédiens professionnels, nous plonge au cœur des deux dernières années de la vie d’Edith Stein (Thérèse-Bénédicte de la Croix).


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Le Monde est en feu met en scène les deux dernières années d’Edith Stein, exilée à  Echt de 1940 à  1942. En l’espace de trois journées, le drame nous plonge au coeur de la vie intérieure de la carmélite, au moment où les évènements se resserrent sur elle comme un étau : l’invasion de la Hollande, la prise de parole des évêques, la tentative avortée d’exil vers la Suisse. Neuf comédiens, portés par des chants en yiddish, entraînent le spectateur dans le mystère d’Edith Stein : face à  l’écrasante oppression du mal, la liberté intérieure d’une âme de prière.

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Un peu d’histoire !

Philosophe et carmélite, Edith Stein vient au monde dans une famille juive le 12 octobre 1891. Malgré une éducation marquée par le judaïsme, elle s’éloigne pendant un temps de toute croyance religieuse. Sa vive intelligence l’engage à  rechercher la vérité et à  mener une vie respectueuse de tous et de chacun.

Edith est l’une des rares femmes de son époque à  fréquenter l’université. Élève de Husserl, ses travaux philosophique la rende attentive au phénomène religieux, et la question de la foi en Dieu s’impose progressivement à  elle. En 1921, la lecture de l’autobiographie de Thérèse d’Avila la décide à  entrer dans l’Église catholique. Unissant ses compétence philosophique à  la lumière que lui donne la foi, Edith Stein se consacre pendant une dizaine d’années à  l’enseignement. Son principal souci est de mettre en valeur une vision chrétienne de la personne humaine.

Pleinement lucide sur la signification de la montée du nazisme, elle entre au Carmel en 1933 et y prend le nom de Thérèse Bénédicte de la Croix. Elle poursuit son combat contre le mal qui se déchaîne dans le monde à  un niveau de radicale profondeur : avec le Christ, sous le signe de la Croix.

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Le 9 août 1942, Edith Stein meurt dans les chambres à  gaz d’Auschwitz, à  la fois victime de la Shoah et témoin du Christ.

Elle sera canonisée par le pape Jean-Paul II le 11 octobre 1998.

Il est fortement conseillé de réserver votre place sur le site internet. Contact/réservations : http://le-monde-est-en-feu.jimdo.com
ou 06 32 10 97 65

« Sur les pas de Saint Clair »

Les 2 et 3 février prochains se produira au Briscope la toute nouvelle
troupe « Evangel’hic ».
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La vie de Saint clair sera revisitée et le spectateur invité à  changer aussi
bien d’époque que de regard.
Samedi 2 février 20h au Briscope
Dimanche 3 février à  17h au Briscope
Entrée : plein tarif 5 €
Tarif réduit : 2 € (moins de 18 ans)
Retrait des billets :

 Accueil paroissial mardi au samedi 9h-11h30

 Auprès des comédiens

 Sur place 30 min avant les représentations
Réservations : 06 30 66 13 09 – Mail : evanlgelhic@paroissebrignais.fr

Un peu d’histoire :

Saint Clair du Dauphiné, est mort en 660. Également appelé saint Clair de Vienne. À cette époque, le diocèse de Vienne comptait un grand nombre de monastères et saint Clair se retira dans celui de
Saint Ferréol Trente Pas, qui comptait plus de 400 moines. L’archevêque Caldéolde le nomma abbé de Saint Marcel
et de Sainte Blandine. Il s’est illustré par des guérisons miraculeuses. C’est le Saint Patron de l’église de Brignais.

Le projet : Toute la lumière sera faîte sur Saint Clair. La vie de ce Saint du VIIe siècle, abbé du monastère de
saint Marcel de Vienne, est peu connue. Il a fallu à  Philippe Jacquin d’intenses recherches pour mettre la main notamment sur un ouvrage écrit au XIXe par le père Louis Blanc et proposer un scenario à  l’issue de l’été 2012.
Inspirés en particulier par les vitraux de l’église représentant Saint Clair, les auteurs nous convient à  un va et vient entre notre époque et celle du saint. Ils nous invitent aussi à  connaître quelques-uns de ses miracles. Le tout narré par une mère à  sa fille.
A l’origine du projet, Laure Pelletier et Nancy Beaudet qui pour l’occasion des 150 ans de la construction de l’église de Brignais ont souhaité créer un moment fédérateur, convivial et enthousiaste.

Objectif affiché : l’engagement de tous les Brignairots dans un projet de ville et non pas seulement un projet de
paroisse ! Cette pièce s’adresse à  tous : aux enfants bien sûr mais aussi à  leurs parents et grands-parents. « Elle est à  la fois sérieuse et enfantine, avec des moments saisissants et d’autres plus légers. Au delà  de quelques échanges percutants, la pièce nous suggère aussi quelques pistes de réflexions », précise Nancy Beaudet.
Cette pièce est l’occasion de découvrir avec légèreté la vie d’un Saint, et plus particulièrement de certains de ses miracles. Une occasion délicate de faire passer un message, de servir autrement, de créer des liens pendant cette année de préparation. « Quelle surprise de redécouvrir avec ce spectacle combien culture et religion sont liées. Un
bon moyen pour chacun de retrouver l’empreinte de la culture catholique
», ajoute Laure Pelletier.
L’aventure de la troupe Evangel’hic a commencé il y a près d’un an, en mars 2012, sur le marché de Brignais. Quelques jours après avoir imaginé de mettre en scène la vie de Saint Clair pour célébrer les 150 ans de la construction de l’église, Nancy Beaudet et Laure Pelletier écumaient le marché et les rues de la ville à  la recherche d’acteurs. Pas moins de 2.000 prospectus distribués aux commerçants, sur le marché, dans les boites aux lettres ! « Nous tenions dès le départ à  ce que la pièce de théâtre engage chaque Brignairot ; qu’elle soit un projet de ville et non pas seulement un projet de paroisse ! » précise Nancy Beaudet. Cet appel aux bonnes volontés a été entendu puisque environ 70 personnes y ont répondu. « Quel bonheur de voir des personnes de tous âges et tout profil se manifester : ici une mère avec sa fille, là  un père avec ses deux enfants, une cantatrice,
deux grandes ados spécialistes des arts du cirque ou encore Fabrice, un acteur confirmé qui a épaulé les néophytes…
» se souvient Laure Pelletier. Autant de compétences différentes qui ont trouvé leur place dans la pièce.
Une trentaine d’acteurs se produiront au total, épaulés par une équipe d’une quarantaine de personnes, de 4 à  70 ans.
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1ère correspondance entre danse et science

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L‘art et la science sont deux façons de penser et de s’approprier le monde.

De même que la science nous dit que l’homme change de place dans l’univers, la danse révèle que le danseur est autre dans l’instant qui suit.
La danse et la science mettent en musique certains rythmes profonds
pour nous faire glisser dans une création en perpétuels mouvements.

Aujourd’hui les chercheurs de la science rencontrent les chercheurs de la danse.
Chacun traverse le miroir.
Ce que l’on a vu, on ne le reverra plus.
C’est autre chose que l’on verra parce que nous sommes déjà  ailleurs.

Samedi 24 novembre de 15 h à  18 heures
aux Echappées Belles – Compagnie de danse Hallet Eghayan
65/79 rue du Bourbonnais Lyon 9ème

Inscriptions à  la Maison diocésaine 6 avenue Adolphe Max Lyon 5ème
ou par courrier avec chèque à  la même adresse. en copiant le bulletin d’inscription ci-dessous

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Possibilité de billetterie sur place en fonction des places disponibles.

Prix des places : 10 €
Tarif réduit : 5 € Étudiants et en recherche d’emploi
Gratuit pour les enfants

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SUR LA ROUTE AVANT L’AUBE

Il n’y a pas de théâtre Chrétien,
il y a des Chrétiens qui font du théâtre pour se faire entendre.

Sans reprendre la fameuse phrase d »André Malraux que peut-être il ne prononça jamais, (« le siècle sera religieux ou il ne sera pas ») , il n’y a pas de doute que le questionnement spirituel est au cœur de nos vies, et le théâtre se doit de le nourrir, sans s’abandonner à  une désespérance nihiliste ,qui caractérise trop souvent le théâtre contemporain, ni se laisser aller à  des propos jugés blasphématoires que l’on a entendus , il y a peu sur des scènes parisiennes .Plusieurs spectacles destinés à  éclairer notre foi nous sont proposés à  Lyon avant la fin de l’année ,dans divers lieux. Nous y sommes conviés et jugerons sur « pièce » de la pertinence pour nous , de ce mode d’expression artistique ;par notre participation nous ferons en sorte que « le grain ne meurt » .

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Le 6 décembre au Théâtre des Carmes,15 montée des Carmes, 69005,à  20 h, le Théâtre de la Clairière, qui nous vient de Besançon présentera :

SUR LA ROUTE AVANT L’AUBE

Le prétexte est celui de l’épilogue de l’évangile de Luc :nous rejoignons Cléophas et son compagnon qui cheminent vers Emmaà¼s ,et avec eux c’est l’humanité , l’homme de tous les temps ,en promesse de l’aube ,qui se met dans leurs pas. Un troisième homme se joint à  eux ,et les propos familiers laissent place progressivement à  un véritable dialogue ,prenant racine sur l’injustice de la mort et des grands drames récents de notre histoire, en même temps que se développe hors du temps et de l’espace ,la perspective d’une autre temporalité ,d’un autre monde ,rejoignant les mots que Claudel met dans la bouche d’un personnage de « L’Annonce faite à  Marie » : « Ce monde ,dis-tu ,ou y en a-t-il un autre ?…Il y en a deux et je dis qu’il n’y en a qu’un. ».Ainsi Claudel ,Péguy ,Bernanos ,Mauriac et tant d’autres nourrissent les échanges des trois marcheurs sur une route prise en l’an 33 ,et qui se poursuit jusqu’à  nous ,côte à  côte avec ce mystérieux compagnon de voyage ,qu’ils ne reconnaissent pas ,comme si l’invisible ne pouvait se transmettre que par la Parole ,qui elle transcende les témoignages visuels.Com-pagnon,co-pain ,dont la vraie nature n’apparaitra que lorsque partageant le pain ,c’est à  un autre partage que l’homme est invité,par Celui même qui a suivi le même chemin.
Spectacle avec comédiens,musique,projections ,écrit par Pierre Louis qui assure également ,pour le Théâtre de La Clairière la mise en scène ,fort de son expérience d’homme de théâtre au service de la foi, à  travers des mises en espace scénique de Claudel ,Péguy et Bernanos,en particulier pour le Centre Diocésain de Besançon.

Le 6 décembre, une bonne occasion de participer à  la Fête des Lumières..

Pour aller plus loin : VERSO_FLYER.pdf

Il était une Foi…

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Dialogue littéraire et poétique sur la foi
Vendredi 23 novembre à  20 h 30 Salle Maurice La Mache 75 boulevard Jean XXIII Lyon 8ème

Les passeurs de textes : André Bénichou, ancien comédien du TNP et collaborateur de Roger Planchon, Hughes Rousset avec la collaboration de Mireille Martin.

Nous sommes dans un théâtre, il y a là  deux hommes qui ont pour mission de vous faire entendre des paroles de foi, mais leur expérience personnelle est trop incertaine, alors c’est de cette de cette grande bibliothèque universelle que figurent les quelques livres que vous apercevez sur la table qu’ils ont tiré les textes. les textes qu’ils vont vous faire entendre une heure durant, paroles d’homme sur le chemin de la foi, en quête d’une rencontre qui donne sens à  leur existence. Nous les suivrons sur la route du monde visible que le mystère de l’humanité rend opaque, (Hugues) vers ce monde invisible dont la clarté paradoxale guide les pas, mais soumise aux éclipses du doute sans lesquels peut-être il n’y a pas de vraie foi.

Extraits des écrits de Saint Augustin, François Villon, Bossuet, Pascal, Péguy, Claudel, Jean-Paul II…

Inscription : télécharger le bon d’inscription ci-dessous et envoyer le à  l’adresse indiquée dûment rempli avec le règlement ou rendez vous à  la Maison Diocésaine 6 avenue Adolphe Max Lyon 5ème.

En fonction des places disponibles, une billetterie est possible sur place avant le spectacle.

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« Pierre & Mohamed, Algérie, 1 août 1996 »

Pierre et Mohamed – samedi 15 juin 2013 à  20h30 au théâtre du Lycée Saint Marc, 4 rue Sainte Hélène 69002 LYON

ORAN, 1° Août 1996, Pierre Claverie, dominicain et évêque d’Oran, est assassiné, ainsi que Mohamed Bouchiki, son jeune chauffeur, quelques mois à  peine après le massacre des moines de Tibhirine.

« Lui, c’est Mohamed, 21 ans. Il conduit la 205 du « patron », dont il est le chauffeur. Le patron c’est l’évêque d’Oran
« Je suis fier de conduire un évêque chrétien, même si je suis musulman
Je lui ai dit que je n’en pouvais plus de cette guerre(1), de ces morts tués par on ne sait qui Je ne comprends pas comment Pierre peut aimer cette Algérie-là , comment il peut l’aimer au point de ne pas nous quitter, de ne pas rentrer en France. ..

Pierre : « Enfant, élevé en Algérie, je n’avais jamais entendu dire que l’Arabe était mon prochain Je me dis : désormais, plus de murs, plus de frontières, plus de fractures. Il faut que l’autre existe, sans quoi nous nous exposons à  la violence, à  l’exclusion, au rejet C’est là  qu’à  commencé ma véritable aventure personnelle, une renaissance : vivre avec l’autre.
Se laisser façonner par l’autre, ce n’est pas perdre son identité, ni rejeter ses valeurs ; cela veut dire concevoir une humanité plurielle, non exclusive
« On ne possède pas Dieu, ni la vérité et j’ai besoin de la vérité des autres

« L’Islam sait être tolérant, fraternel et préoccupé d’humaniser le monde en lui rendant une âme et un cœur. Eux aussi souffrent de voir défigurer l’esprit de la mission de leur prophète par la violence aveugle et les manipulations. Ne rejetons pas l’Islam parce que des fanatiques le servent mal.
Le dialogue est une œuvre sans cesse à  reprendre : lui seul permet de désarmer le fanatisme en nous et chez l’autre »
Voilà  pourquoi Pierre reste en Algérie.

Tarif : 25 euros
Tarif étudiant de moins de 26 ans : 15 euros
Informations et réservations auprès d’Emilie Gaillard
04 72 32 50 23
theo@univ-catholyon.fr

Lyonnais, si vous saviez

Ceci n’est pas une pub, mais un coup de cœur :

Le TNP à  Lyon avec Roger Planchon et Christian Schiaretti se souvient de Jean Vilar, son créateur et prend prétexte de l’anniversaire de sa naissance pour nous offrir huit soirées exceptionnelles d’hommage, oui nous offrir puisque la participation pour l’ensemble est de dix euros.

Sont convoqués pour faire œuvre de mémoire comédiens, metteurs en scène , poètes, musiciens, pour que vive le théâtre populaire , « élitiste pour tous », rassembleur, nécessaire comme le pain et le vin , porteur d’une tradition d’humanité, service public comme l’eau, le gaz, et l’électricité

Une première soirée a eu lieu autour de René Char et des rapports entre poésie et théâtre, avec Jean-Pierre Siméon, Marie Claude Char et le « Patron » du TNP . Judith Magre était la voix du poète. Hier et encore ce soir, 11 octobre, Roland Monod, à  travers un récital de poésie et de textes de Jean Vilar, nous livre une grande leçon d’humanité, portée par un talent exceptionnel, nourrie par une vie pour le théâtre, la simplicité comme signe d’excellence
A ne pas manquer !

Lundi 15 octobre : Joël Huthwohl,directeur du département des Arts des spectacles à  la BNF vient parler de « Nuclea », poème lyrique d’Henri Pichette ,qui fut interprété par Gérard Philippe (après « Epiphanie »,du même auteur )

Le 17,18,19 octobre, lecture d’extraits du « Memento » qui collige les notes que Vilar affichait sur un panneau pour les comédiens, textes touchant et éclairant sur le métier d’acteur. Christian Gonon, de la Comédie Francaise sera le lecteur.

Le 18 et 19 octobre, hommage aux anciens : Copeau,
Dullin, Jouvet, dans une pièce très finement élaborée d’après les écrits et les témoignages par Evelyne Loew et présentée par des comédiens qui se réclament à  juste titre de la filiation.

Etc,etcceci n’est pas une pub,reportez vous au site du TNP,

[www.tnp-villeurbanne.com]

On est toujours très bien reçu au TNP, cela fait partie de la générosité du théâtre et mérite d’être souligné.
Alors si vous ne vous décidez pas à  venir, c’est que vous n’avez pas lu le message.