L’Annonce faite à  Marie de Paul Claudel au Théâtre du Lycée St Marc

samedi 30 novembre à  20h30 et le dimanche 1er décembre à  16h
au théâtre du Lycée St-Marc à  Lyon 2ème

10, rue Ste-Hélène 69002 Lyon

Aux sources de l’aventure humaine, il y a l’effronterie de l’amour. Les personnages de L’Annonce faite à  Marie, Violaine, Mara, Pierre et les autres, comme Marie de Nazareth en son temps, découvrent et vivent cette passion. Passion humaine concrète, charnelle, autant que spirituelle que Claudel d’une voix puissante rattache au plan de la foi catholique – et cela donne une pièce de quatre actes et un prologue, couronnement de la quête poétique et dramatique de l’auteur.
Chacun de nous peut se sentir interpellé par une telle pièce car elle révèle ce que peuvent accomplir dans toute vie l’appel à  ne pas se satisfaire d’un bonheur facile, la foi capable de déplacer les montagnes, le rôle de la patience et celui de la violence, l’efficience du renoncement, du pardon et de la grâce.
Dans l’histoire de Violaine et de sa soeur Mara, rivales et complémentaires pour que se réalisent les desseins cachés de Dieu et le possible de gloire de l’homme, deux thèmes dominent qui sont les vecteurs de la progression dramatique : celui de l’éloignement (départ du père, éloignement de l’homme aimé, éloignement de la fiancée promise) sans lequel les personnages ne vivraient pas l’expérience de la liberté. Et le thème de la lèpre, signe de punition divine dans l’imaginaire collectif, mais ici symbole de la grâce agissante.
Cela vaut pour une plus grande histoire. Non seulement l’histoire d’une famille de riches paysans dans un Moyen-âge de convention, mais aussi l’histoire d’une nation et d’une communauté en proie à  la perte de ses repères. En ce sens, le miracle de la résurrection d’une enfant morte, point culminant de la pièce, vaut pour la vie d’un peuple comme pour la vie individuelle, et pour l’âme comme pour le corps. De ce fait, L’Annonce faite à  Marie, que Claudel demandait à  jouer avec entrain et simplicité, presque de la gaieté – ce qui est notre parti pris, est une histoire pour notre temps, une histoire qui nous touche et nous bouleverse comme peu d’oeuvres y parviennent dans le théâtre moderne.

Diapositive1-45.jpg

La distribution

version définitive pour la scène (1948)
par le Théâtre de la Clairière
mise en scène Pierre Louis
Violaine Elsa François
Pierre de Craon Marc-Antoine Crionnet
Anne Vercors Pierre Louis
La mère Catherine Bataillard
Mara Roseline Malaisé
Jacques Hury Lucas Vautrin
comparses Benjamin Rota, Alix Baudoin, Hugues Calbrix, Annabel Polly et Chloé Angeloni,
Camille Vallet, Vincent Bocher, Dominique Bertrand, Françoise Masson (du Centre St-Marc)
prix des places : 15 € / tarif réduit 10 € (étudiant, scolaire, chômeur)

renseignements / réservation :

theatre.clairiere@gmail.com

/ 06 63 65 18 58

EN SAVOIR PLUS

La pièce -Prologue

Violaine, fille aînée d’un riche paysan, Anne Vercors, salue le départ de leur hôte, l’architecte bâtisseur d’églises Pierre de Craon qui est atteint de la lèpre. Emue de piété, Violaine lui donne un baiser que surprend sa jeune soeur Mara.
Acte I – Anne Vercors annonce à  sa femme qu’il a décidé le mariage de Violaine avec Jacques Hury et qu’il part aussitôt pour Jérusalem.
Acte II – Mara aime Jacques et jalouse sa soeur. Elle sème le soupçon dans l’esprit de Jacques. Celui-ci, au cours d’une grande scène d’amour avec Violaine, apprend de cette dernière qu’elle est devenue lépreuse. Le jeune homme y voit la confirmation des accusations de Mara. Le mariage est rompu. Violaine est conduite à  la léproserie la plus proche.
Acte III – Sept ans plus tard, Mara accouche d’une petite fille, Aubaine, qui meurt subitement. Mara vient retrouver sa soeur dans le bois de Chevoche et lui apporte le petit corps. Sa douleur arrache à  Violaine le miracle : Aubaine revient à  la vie mais ses yeux sont devenus bleus comme ceux de Violaine.
Acte IV – Le miracle a redoublé la jalousie de Mara contre sa soeur. Mara a voulu tuer Violaine. Jacques est sur le point de découvrir la vérité quand le père revient, portant Violaine dans ses bras
« Et voilà  ! Voilà , le tour est joué, voilà  comment ce monde hébété, stupide et creux comme un tambour, ce monde qui ne croit en rien, est condamné, pour prix de sa vacuité, à  subir la loi d’un homme qui croit en tout. » Jacques Julliard, Le Nouvel Observateur
Pierre Louis auteur, metteur en scène, fondateur du festival des Nuits de Joux, directeur du Centre d’Animation du Haut Doubs jusqu’en 2007, dirige le Théâtre de la Clairière implanté à  Besançon et à  Pontarlier.
Il a réalisé en 2009, en partenariat avec les villes de Besançon et Fribourg en Brisgau Bach au café et au dessert spectacle musical bilingue, et en 2010, avec l’atelier théâtre du Centre diocésain de Besançon, Antigone de Sophocle donné pour le nouveau festival qu’il anime, Soirs d’été au Centre diocésain.
Une autre de ses créations, Courbet derniers feux a été présentée en région et en Suisse romande, en partenariat avec le Conseil Général du Doubs.
Pour Les nouvelles Rencontres de Brangues, son texte Paul Claudel et l’arc-en-ciel fera l’objet d’une lecture théâtralisée au château de Brangues lors du Printemps des Poètes 2014. Le musée de la Résistance de Besançon a retenu sa chronique-fiction pour le théâtre Une petite gare en France en support d’animation du concours de la Résistance 2014.
Le Théâtre de la Clairière compagnie indépendante, est constitué de comédiens et musiciens professionnels et amateurs originaires de Franche-Comté, de Paris et de Lyon. Outre L’Annonce faite à  Marie, il effectue actuellement un travail sur Oncle Vania de Tchékhov et sur une création inspirée d’un épisode de l’Evangile de Luc, Sur la route avant l’aube (Les Pèlerins d’Emmaà¼s). Il prépare une tournée de son dernier spectacle poétique et musical, D’une rime à  l’autre, sur des textes de La Fontaine, Victor Hugo, des chansons d’Aznavour, Gainsbourg et Nougaro et des musiques de Bach et Nino Rota.

Éduquer à  la reconnaissance

Conférence suivi d’un débat par Marguerite LÉNA,
de la communauté apostolique Saint-François-Xavier, auteur de « Patience de l’avenir. Petite philosophie théologale » (Lessius 2012)

Mardi 12 Novembre 2013 à  19h30

Comment éduquer à  la reconnaissance ?

Quelle fantaisie – ou quelle sagesse cachée – fait appeler d’un même mot l’acte de mémoire et l’acte de gratitude, le geste d’exploration d’une terre inconnue et le geste d’identification d’un visage bien connu ?
ImageProxy-mvc-2.jpg

Participation aux frais : 7 € / adhérents : 4 € / étudiants : gratuit.
à  l’agora tête d’or,
93 rue Tête d’Or, 69006 Lyon

Pour en savoir plus www.agoratetedor.com ou 04 78 52 22 54

DESNUDO avec Jean-Paul Prat

Diapositive1-44.jpg

Concert de Piano avec Jean-Paul Prat et Table ronde animée par Pierre Benoit, philosophe enseignant sur les thèmes :
« Exprimer la fragilité dans l’art, est-ce renoncer à  un public ?
Est-ce, aussi, une manière hypocrite de vouloir manipuler des personnes vulnérables ?
Est-ce renoncer à  un art puissant et qui touche ?
l’art peu-il exprimer à  la fois fragilité et puissance ?

information et billetterie Claire Beaurepaire : 06 52 08 53 58
En savoir plus : [->http://www.caldeira.fr]

La fragilité, une force ?

C’est le thème de Lecture animée par Pierre Louis,
sur des textes de Péguy, Claudel, Ibsen, Bernanos, Mauriac …

Dimanche 10 novembre à  17 h
Théâtre de Lune 25 rue René Leynaud Lyon 1er
(entrée passage Mermet)
Tarif : 8 €

Diapositive1-42.jpg

Réapprendre à  penser l’approche de la mort

Conférence suivi d’un débat par Laure MARMILLOUD,

infirmière depuis plusieurs années en soins palliatifs. Elle exerce actuellement en équipe mobile de soins palliatifs. Elle s’est formée en philosophie et partage son temps entre activité clinique et interventions dans le champ de l’éthique du soin.

Mardi 5 novembre 2013 à  19h30

La mort comme telle n’est plus collectivement pensée, on s’écarte de sa provocation commune et l’on tend à  la traiter à  partir du seul registre des lois, des procédures, des protocoles. Cette pauvreté de parole et de mise en sens est à  interroger si nous voulons réellement progresser dans l’accompagnement des personnes en fin de vie.

Participation aux frais : 7 € / adhérents : 4 € / étudiants : gratuit.
à  l’agora tête d’or,
93 rue Tête d’Or, 69006 Lyon

Pour en savoir plus [->www.agoratetedor.com] ou 04 78 52 22 54

Un passé recomposé, journée d’étude à  Agora Tête d’Or

Journée d’étude à  l’occasion du 150ème anniversaire de l’inauguration de l’église du Saint-Nom-de-Jésus

Vendredi 15 novembre 2013 de 9h30 à  17h00

Un passé recomposé.

Esthétique, catholicisme social et tradition dans la fondation et la construction du couvent dominicain de Lyon 1856-1888

proposé par le Laboratoire de Recherches Historiques Rhône-Alpes (UMR du CNRS), le couvent dominicain et la paroisse du Saint-Nom-de-Jésus à  Lyon
affiche_151113_copie.jpg

Au programme :

Avec Bruno Carra de Vaux, o.p. (archiviste du couvent), Tangi Cavalin et Nathalie Viet-Depaule (CNRS), Philippe Dufieux (CAUE), J.M. Gueullette, o.p. (LARHRA/UCLy), Catherine Guillot (Inventaire Rhône-Alpes), Isabelle Parizet (EPHE), Isabelle Saint-Martin (EPHE/Paris I Sorbonne), Christian SORREL (Lyon 2, LARHRA)

I. Les acteurs de la fondation et de la construction Modérateur : Jean-Michel Potin, o.p., archiviste provincial, Province dominicaine de France

9 h 30 – 10 h 15: Christian Sorrel (Université Lyon 2, LARHRA) : « Le catholicisme lyonnais au milieu du XIXe siècle : dynamisme et intransigeance. »

10 h 20 -11 h: Tangi Cavalin et Nathalie Viet-Depaule (CEMS. EHESS/CNRS) : « Les acteurs de la fondation. »

11 h – 11 h 40: Isabelle Parizet (EPHE) : « Les frères verriers au Saint-Nom de Jésus. »

11 h 40 – 12 h: Bruno Carra de Vaux, o.p. (archiviste du couvent) : « L’expulsion de 1870. »

12 h 15 – 13 h 30 : Déjeuner

13 h 30 – 14 h : Visite de l’église

II. Architecture et iconographie : une manière de faire de l’histoire Modérateur : Bernard Hours, Université Lyon 3, Président du LARHRA

14 h 15 – 15 h: Isabelle Saint-Martin (EPHE) : « Le Saint-Nom et l’idéal de l’art chrétien. »

15 h – 15 h 45: Philippe Dufieux, (docteur de l’EPHE et maître-assistant associé à  l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Lyon.) : « Le Saint-Nom de Jésus et les chantiers catholiques contemporains. »

16 h – 16 h 45: Catherine Guillot (Inventaire Rhône-Alpes) : « Les verrières du Saint-Nom : héritières d’une conception collective de l’art établi à  Rome (1839-1841) ? »

16 h 45 – 17 h 30: J.M. Gueullette, o.p. (LARHRA/UCLy) : « 1215, 1863, 2013 : raconter les origines par l’image et le texte. »

N.B. Cette journée d’étude fera l’objet d’une publication par le LARHRA dans la collection Chrétiens et société, à  paraître en septembre 2014.

Entrée libre

Participation aux frais – Repas sur place (12 € – sur inscription avant le 1er novembre à  couvent.stnom@gmail.com) – Couvent du Saint Nom de Jésus, 93 rue Tête d’Or, 69006 Lyon
ou : [->http://www.agoratetedor.com/]

Vox Laudis à  Saint Martin d’Ainay

Vendredi 25 octobre à  20 h30,
le chœur diocésain Vox Laudis, propose un concert dans le cadre de la session d’automne de l’Institut Supérieur de Liturgie.

Au programme : les psaumes mis en musique.
Parcours historique et œcuménique du grégorien à  l’époque actuelle (œuvre de Monteverdi, Vivaldi, Goudimel, Mozart, Mendelssohn, Boulanger, Britten etc;.)

Diapositive1-39.jpg