MUSIQUE ESPERANCE à  l’ENSATT

« IL MATRIMONIO SEGRETO »

de Cimarosa par les chanteurs et musiciens du Conservatoire National supérieur de Musique et de Danse.

Du jeudi 23 au samedi 25 janvier,

l’ENSATT accueille les soirées lyriques pour « Le Mariage secret » de Cimarosa, dans sa version avec piano, mise en scène de Bernard Rozet.

La représentation du samedi 25 janvier à  15 h sera donnée au bénéfice de l’association MERL.

Solistes des classes de chant
Bernard Rozet, mise en scène
Agnès Melchior, Philippe Grammatico et Ayaka Niwano, piano et préparation musicale
Joanne Milanese, scénographie
Eric Chambon, costumes

Aller plus loin :

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Il Matrimonio Segreto (Le mariage secret) est un opéra composé par Domenico Cimarosa qui propose une intrigue drôle, brillante, toute en fantaisie et rebondissements.
C’est une comédie qui obéit à  une trame classique proche des canevas italiens propres à  la commedia dell’arte. Dès sa création en 1792, cet opéra connut un succès immédiat, jamais démenti tout au long du XIXe siècle.

L’action se situe chez Geronimo, un vieux barbon accariâtre. Celui-ci vit avec sa sœur Fidalma et ses deux filles, Carolina et Elisetta. Carolina a épousé en secret Paolino, un jeune homme sans titre et sans fortune et souhaiterait annoncer la nouvelle à  son père, mais elle craint sa réaction.
Fidalma, de son côté, est tombée secrètement amoureuse de Paolino. Elisetta, jalouse de sa sœur, est quant à  elle promise au comte Robinson, un homme de haut rang, mais ce dernier lui préfère Carolina qu’il tente de conquérir. C’est dans cet embrouillamini amoureux que se déroule l’action. Petit a petit, chacun va se découvrir et les masques vont tomber, jusqu’au final forcément heureux.

Bernard Rozet, mise en scène.

« J’ai choisi de replacer l’intrigue dans une époque plus contemporaine en imaginant une famille d’artistes itinérant, un petit cabaret à  ciel ouvert, avec à  sa tête Geronimo en directeur de troupe. Ses deux filles, artistes
de Music-hall font le spectacle, Fidalma est l’habilleuse et Paolino assure le rôle de technicien régisseur.
Quand au comte, je l’imagine comme un personnage étrange un peu dangereux, un mafieux qui aurait les moyens de racheter le cabaret et surtout la belle Carolina dont il s’éprend au premier regard.
Déplacer l’action, la sortir du cadre historique et familial un peu étriqué, nous donnera plus de liberté.
Nous suivrons l’histoire de ces malheureux amants tantôt dans les coulisses du cabaret au milieu des perruques et des tenues de scène, tantôt sur la scène même sur laquelle chacun se produit pour assurer le show.
Certains airs se transforment ainsi en véritable numéro. Nous flirterons parfois avec l’absurde voire le burlesque. Et même si les personnages sont dans la souffrance et la frustration, nous traiterons les situations avec humour. L’inventivité sera de règle. Comme toujours dans la comédie, les confrontations seront musclées, jamais tièdes et donneront naissance à  des situations folles ; chaque protagoniste entraîné malgré lui par les feux de la passion.
Et chacun d’espionner l’autre afin de mettre à  jour sa vérité et de découvrir ses secrets »

Pour tous renseignements: [->http://www.cnsmd-lyon.fr/fr-2/la-saison-publique/les-soirees-lyriques-2]

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