Vers de nouvelles formes d’eugénisme ?

Conférence suivi d’un débat par Damien SANLAVILLE, professeur à  l’Université Claude Bernard Lyon 1, praticien hospitalier en génétique, responsable du Laboratoire de Cytogénétique Constitutionnelle du CHU de Lyon et par Michel DEMAISON, dominicain, théologien, spécialité éthique biomédicale.

Mardi 10 décembre 2013 à  19h30

Les sciences et les techniques du vivant sont de plus en plus performantes, elles s’appliquent désormais directement à  la vie humaine. Elles suscitent des demandes insistantes pour que les enfants qui viennent au monde soient « normaux ».

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Le droit tente d’encadrer, souvent après-coup, l’évolution des pratiques. Quelles sont actuellement les capacités de la biomédecine et les lois en la matière ? Quelles questions éthiques soulèvent-elles ? Peut-on parler d’un eugénisme qui se présenterait sous des formes devenues maintenant acceptables ?

Pour en savoir plus : [->http://www.agoratetedor.com/]

Conférence à  Saint Polycarpe

Dernière manifestation autour de la Basa avant la messe de fin de Biennale le dimanche 22 décembre à  11 heures.
Le thème « fragiles » a cette année permis une fréquentation accrue des visites. Chacun a pu découvrir des œuvres de qualité et apprécier la haute teneur de chacune d’entre-elles.

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Le peintre lyonnais Favrene expose dans le 9ème

Le peintre lyonnais Favrene expose à  la mairie du 9ème arrondissement de Lyon du 29 novembre au 2 janvier 2014

sous le vocable : « Omnibus sans rail »

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Un peu plus sur le « Gone » né à  la Croix Rousse d’après : http://gones.free.fr/peintre.htm

« …D’ailleurs « ça » gratte pas mal à  ma porte ces temps-ci, pas peur de grimper les six étages heureusement qu’il y a l’ascenseur, pour voir là  haut si j’y suis, dégotter quelques oeuvres de mon cru, dont les prix sont encore bien gentils. Mes influences : L’école des laids arts de la rue et son terreau fertile. Le petit père Rodet et ses bonshommes d’un autre temps, d’un autre monde, qu’il a d’ailleurs été rejoindre en se laissant glisser à  petits pas et quatre vingt dix ans dans les flots bleu-vert du Rhône. Mais surtout Weimberg, le Van Gogh lyonnais, mon voisin et copain du vieux Lyon, lorsque j’habitais au 13 de la rue Ferrachat, et qu’il venait me rendre visite, et me filait quelques tuyaux qui ont été pour la suite de ma trajectoire, de grande importance.
En tout cas, on a rigolé ensemble de bons coups. »

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Favrène

Le monde est en feu au théâtre des Maristes

A la suite au succès du spectacle  »Le Monde est en feu » à  Lyon, Paris et Saint Etienne en avril et mai dernier, une nouvelle représentation est proposée :

mercredi 11 décembre à  20h30 au théâtre des Maristes

15 montée des Carmes, Lyon 5ème

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Réservation et renseignements sur le site:
http//le-monde-est-en-feu.jimdo.com
ou tel.: 06 32 10 97 65

En traversant les deux dernières années d’Edith Stein, exilée à  Echt en 1940, 9 acteurs portés par des chants yiddish, nous plongent au cœur de la vie intérieure de la carmélite, au moment où les évènements se resserrent sur elle comme un étau : l’invasion de la Hollande, la décision des évêques

Le Lem fête ses 70 ans !

1943 – 2013 : le cinéma Le Lem de Tassin la Demi-Lune célèbre son 70ème anniversaire.

Ancienne salle paroissiale, créé en 1943, le cinéma s’appelait alors Le Foyer. Une association loi 1901 gère la salle ensuite et, en 1969, l’année où l’homme marche sur la lune, le cinéma prend le nom de Le Lem… Aujourd’hui encore, il partage la cour de l’école primaire Saint-Claude.

Pour fêter cet anniversaire, du 26 novembre au 2 décembre, une semaine de films classiques dont : Casablanca, Les 400 Coups, Le Livre de la jungle, Cinéma Paradiso, Retour vers le futur. Et d’autres événements, à  découvrir dans le site du cinéma, en cliquant ici .

Le Lem, 62 avenue du 8 Mai 1945, Tassin la Demi-Lune

Le Dernier des injustes

de Claude Lanzmann

Autriche/France, 2013, 3h38

Festival de Cannes 2013, hors compétition

Sortie en France le 13 novembre 2013

documentaire

Au cours d’une longue conversation lointaine, le quotidien du ghetto de Theresienstadt et les crimes des Nazis sont évoqués par l’un des derniers témoins directs.

C’est en préparant son œuvre majeure, Shoah, document historique unique sur l’holocauste, que Claude Lanzmann a filmé pendant une semaine Benjamin Murmelstein, le dernier président du Conseil juif du ghetto de Theresienstadt. C’était à  Rome en 1975 et, fumant gitane sur gitane dans la belle lumière d’automne, le réalisateur a vite compris que la parole de cet homme-là  ne pouvait se fondre dans le reste du film. On sent bien que le réalisateur se laisse séduire par cet homme qui a réussi à  s’extraire des griffes d’Eichmann et qui trouve que le procès de ce criminel a été bâclé.

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Murmelstein est intelligent, cultivé, lucide et rusé. Il a eu longuement le temps de revenir sur cette expérience douloureuse. D’abord au cours d’un procès et d’un emprisonnement au sortir de la guerre puis en écrivant, en 1961, un livre pour parler du ghetto de Theresienstadt, installé au nord de Prague et voulu par Eichmann comme un « ghetto modèle », celui qu’on montre à  la Croix Rouge pour rassurer les observateurs. Arrivé à  ce poste parce que ses prédécesseurs avaient été froidement éliminés, Murmelstein a du sans cesse lutter pour sa survie et celle des milliers d’autres dont il avait la charge. Parce qu’il n’est pas mort, et qu’il a parfaitement conscience de ce que cela représente pour l’opinion publique, il se nomme lui-même « le dernier des injustes »

Claude Lanzmann avait déposé à  l’Holocaust Memorial Museum de Washington (Etats-Unis) tout le matériel filmé en 1975. Lorsque récemment, il a vu ses propres images exploitées par d’autres et d’une façon qu’il désapprouvait, le réalisateur a décidé de monter enfin ces longues conversations avec Benjamin Murmelstein. Et d’y ajouter des images prises sur les liens évoqués, que ce soit des photos d’archives, des dessins de ceux qui y survivaient ou des scènes tournées pour ce documentaire.

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Né en 1925, Claude Lanzmann travaille depuis 40 ans à  faire de l’Histoire avec du cinéma et il a fortement contribué à  faire connaître la volonté d’extermination des juifs par les Nazis au début du 20ème siècle. Le Dernier des injustes garde le style austère des précédents documentaires et montre que le réalisateur n’a rien perdu de son désir de filmer la mémoire de ceux qui sont partis tragiquement. Mêlant les images de 1975 à  d’autres plus récentes sur les lieux évoqués par Benjamin Murmelstein, il redonne toute son actualité à  une histoire que les états européens partagent toujours. Si ce film est indéniablement un document historique et nécessaire, il est cependant d’une forme assez austère et d’une longueur (3h38) qui pourra décourager les simples curieux.

Magali Van Reeth

Signis