Joseph Haydn, Les 7 dernières paroles du Christ en Croix

A la veille de l’entrée dans la grande semaine sainte, l’ensemble Vox Laudis propose un concert

Joseph Haydn, les 7 dernières Paroles du Christ en Croix
dans les versions oratorio pour chœur et quatuor à  cordes

Vendredi 22 mars 2013 à  20h30 – église Saint Bruno des Chartreux (chœur des moines)
Dimanche 24 mars 2013 à  16h30 – église St Clair de Brignais (Rhône)
Renseignements : voxlaudis@gmail.com – 06 30 661 309
Prix des places : 15 € en prévente – 20 € sur place – 10 € tarif réduit (scolaires étudiants et demandeurs d’emploi)

Les interprètes :
Matthieu Schmaltz, violon
Juliette Boirayon, violon
Marie-Elsa Beaudon, alto
Marianne Pey, violoncelle
Maud Hertz, soprano
Caroline Gesret, alto
Pierre Ribemont, ténor
Guy Lathuraz, basse

 » Quelle que soit la version, cette œuvre de Joseph Haydn fait sans aucun doute partie des plus intenses moments de la musique qu’il soit donné d’entendre : Un grand chef d’œuvre dont tous les mouvements (à  l’exception du dernier) sont lents et pourtant aucun n’est identique. Une magnifique méditation musicale sur les souffrances d’un homme qui rejoint les souffrances et les espérances de tous les hommes !  »

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L’oeuvre
Joseph Haydn, bien que n’ayant jamais quitté Vienne ou ses environs était très célèbre dans l’Europe entière, au point de
recevoir cette commande d’Espagne : une oeuvre destinée à  illustrer les 7 paroles du Christ sur la Croix, commandé par
un chanoine de la Cathédrale de Cadix pour l’église Santa Cueva.
Que ce soit dans sa version originale pour orchestre (1787) ou quatuor (1788), cette oeuvre de Joseph Haydn fait sans
aucun doute parti des plus intenses moments de musique qu’il soit donné d’entendre. C’est un grand chef d’oeuvre : tous
les mouvements à  l’exception du dernier sont lents et pourtant aucun n’est identique. Chacun des 7 commentaires des
Paroles offre un caractère différent par la tonalité, le rythme, les thèmes et l’expression propre à  chacune des 7 paroles.
L’oeuvre monumentale se termine par une évocation très significative du tremblement de terre qui suit la mort du Christ,
seul mouvement rapide et très expressif.
Il existe trois instrumentations : une transcription pour piano approuvée par le compositeur, une version oratorio choeur
et grand orchestre et enfin une pour orchestre à  cordes sorte d’extension du quatuor.
L’originalité de ce projet consiste à  proposer une version mêlant la version oratorio pour choeur et celle pour quatuor à  cordes

Ensemble Vox Laudis – choeur diocésain
Laurent Jullien de Pommerol, direction

L’ensemble Vox Laudis a été fondé en 2000 par Guy Lathuraz et Laurent Jullien de Pommerol. Composé de chanteurs amateurs
recrutés sur audition, l’ensemble est particulièrement attentif à  la qualité vocale et à  la précision dans les différents styles de
musique abordés. Attentif à  participer à  la valorisation du patrimoine de musique sacrée, l’ensemble vocal met toute son
énergie et sa compétence au service du Verbe mis en musique. Les chanteurs ont à  coeur de partager leur goût pour cette
musique ancienne ou récente, expression de prière dans diverses occasions liturgiques diocésaines ou en concert spirituel.
Depuis douze ans, le choeur a abordé les répertoires de différentes époques, musique ancienne et baroque (Monteverdi, Lotti,
Victoria, Charpentier, Bach), musique classique et romantique (Mozart, Mendelssohn, Brà¼ckner, Saint-Saëns), ainsi que des
projets de musique plus contemporaine (Marcel Godard, Henri Dumas, Preisner).

Le monde est en feu, le mystère d’Edith Stein

Représentation de la pièce « Le Monde est en feu », texte de Juliane Stern mis en scène par Céline Barbarin
jeudi 4 avril et vendredi 5 avril 2013 à  20 h 30, salle Paul Garcin Lyon 4ème.

Ce spectacle, monté par une troupe de comédiens professionnels, nous plonge au cœur des deux dernières années de la vie d’Edith Stein (Thérèse-Bénédicte de la Croix).


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Le Monde est en feu met en scène les deux dernières années d’Edith Stein, exilée à  Echt de 1940 à  1942. En l’espace de trois journées, le drame nous plonge au coeur de la vie intérieure de la carmélite, au moment où les évènements se resserrent sur elle comme un étau : l’invasion de la Hollande, la prise de parole des évêques, la tentative avortée d’exil vers la Suisse. Neuf comédiens, portés par des chants en yiddish, entraînent le spectateur dans le mystère d’Edith Stein : face à  l’écrasante oppression du mal, la liberté intérieure d’une âme de prière.

Ste Edith Stein (Thérèse-Bénédicte de la Croix)

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Un peu d’histoire !

Philosophe et carmélite, Edith Stein vient au monde dans une famille juive le 12 octobre 1891. Malgré une éducation marquée par le judaïsme, elle s’éloigne pendant un temps de toute croyance religieuse. Sa vive intelligence l’engage à  rechercher la vérité et à  mener une vie respectueuse de tous et de chacun.

Edith est l’une des rares femmes de son époque à  fréquenter l’université. Élève de Husserl, ses travaux philosophique la rende attentive au phénomène religieux, et la question de la foi en Dieu s’impose progressivement à  elle. En 1921, la lecture de l’autobiographie de Thérèse d’Avila la décide à  entrer dans l’Église catholique. Unissant ses compétence philosophique à  la lumière que lui donne la foi, Edith Stein se consacre pendant une dizaine d’années à  l’enseignement. Son principal souci est de mettre en valeur une vision chrétienne de la personne humaine.

Pleinement lucide sur la signification de la montée du nazisme, elle entre au Carmel en 1933 et y prend le nom de Thérèse Bénédicte de la Croix. Elle poursuit son combat contre le mal qui se déchaîne dans le monde à  un niveau de radicale profondeur : avec le Christ, sous le signe de la Croix.

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Le 9 août 1942, Edith Stein meurt dans les chambres à  gaz d’Auschwitz, à  la fois victime de la Shoah et témoin du Christ.

Elle sera canonisée par le pape Jean-Paul II le 11 octobre 1998.

Il est fortement conseillé de réserver votre place sur le site internet. Contact/réservations : http://le-monde-est-en-feu.jimdo.com
ou 06 32 10 97 65

Musique et Couleurs

Spectacle multimédia au cœur des tableaux du Chemin de Croix réalisé par Patrick Marquès
Jeudi 14 mars à  20 h 30 en l’église de Brignais.

avec la participation de Loïc Maillé, organiste titulaire de St Pothin et
Maud Hertz, soprano.

Entrée libre.
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L’Artiste et son modèle

de Fernando Trueba

Espagne, 2012, 1h45.

Festival de San Sebastian 2012, prix du meilleur réalisateur.

Sortie en France le 13 mars 2013.

avec Jean Rochefort, Aida Folch, Claudia Cardinale.

Insensible à  la guerre qui bouleverse son environnement, un artiste vieillissant cherche l’inspiration. Le désir de créer, et de vivre, lui est rendu par un nouveau modèle.

Dans un petit village des Pyrénées, à  l’été 1943, un artiste reconnu et déjà  âgé, traverse avec peine l’ennui quotidien. Sculpteur, il a perdu l’inspiration, l’envie de créer et sans doute l’envie de vivre. Ses promenades dans la campagne, devant la fulgurante beauté de la nature, le renvoie à  son impuissance artistique. Sa femme lui propose un nouveau modèle, une jeune femme « dans son style ».

Le réalisateur espagnol Fernando Trueba porte en lui cette histoire depuis longtemps. S’il a choisi de filmer en noir et blanc, c’est pour rester dans l’ambiance des ateliers d’artistes du début du 20ème siècle. C’est aussi pour mieux rendre le volume des sculptures monumentales, pour travailler la lumière naturelle dans les branches des arbres en lui donnant une densité unique. L’Artiste et son modèle est dédié à  son frère, sculpteur décédé en 1996, un homme secret qui ne travaillait « pas avec les mots ». C’est l’acteur français Jean Rochefort qui interprète Marc Cros, et Claudia Cardinale, sa femme. lartiste05.jpg

Le choix de tourner en France et avec des acteurs français était aussi une évidence pour Fernando Trueba. Hommage de son attachement à  ce pays voisin mais aussi évidence historique : la France, dans le sillage de Picasso, fut un grand centre artistique mondial. Le modèle est une belle et jeune actrice espagnole, Aida Folch, dont les formes voluptueuses, filmées avec grâce et sans aucune vulgarité sont, on le comprend, une véritable source d’inspiration.

Si le film est par moment maladroit, encombré de béquilles romanesques qui n’apportent rien au cœur de l’histoire – comme l’incident du jeune résistant – Jean Rochefort et Fernando Trueba arrivent à  rendre le mystère et les difficultés de la création artistique. Avec comme seule musique les bruits de la vie et une lumière splendide, que ce soit dans l’atelier ou en extérieur, ils emportent le spectateur dans le cheminement sensuel et intellectuel du travail artistique. Réflexions sur la difficulté de créer, de trouver l’inspiration, hommage au talent d’autres artistes, le regard de l’acteur et ses gestes nous emportent au cœur de l’art de créer et de transcender le réel. lartiste06.jpg

Au milieu de la guerre, Marc Cros, homme et artiste, a perdu confiance dans le genre humain. L’arrivée de Mercè lui redonne du désir, aiguise son regard, donne de l’élan à  son crayon, du sens à  ses gestes. Avec ce nouveau modèle, le sculpteur peut enfin façonner l’œuvre d’une vie. La statue qui nait alors grâce à  ses outils et à  son inspiration prend les contours de La Méditerranée de Maillol. Un style différent du reste de l’atelier de Marc Cros mais une œuvre qui ressemble tant à  l’actrice qu’on peut comprendre cet anachronisme. Il n’est pas étonnant que Jean Rochefort ait envie de terminer par ce rôle sa longue carrière de comédien. Au-delà  des mots, il lui permet d’utiliser toutes les facettes de son talent pour exprimer, avec son corps et son cœur, la complexité intense de l’expression artistique. Pour Fernando Trueba, la fin du film, et la mort choisie par l’artiste, n’est pas tragique mais « un hymne d’amour à  la vie ». L’Artiste et son modèle est l’épilogue d’une vie, un moment de grâce qui redonne du souffle à  un artiste et à  un homme.

Magali Van Reeth

Signis

Tagore, récital poétique à  Gleizé

Tagore, l’un des plus grands poètes du siècle dernier !
A l’occasion du Centenaire de son Prix Nobel de Littérature de Tagore, un Récital poétique sera donné à  Gleizé (près de Villefranche-sur-Saône) le 22 mars à  20 h 30 à  la Maison de la Revole par Iris Aguettant accompagnée de Henri Pornon au santour et à  la flûte avec l’association Tagore Sangam
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« Tes yeux m’interrogent, tristes, cherchant à  pénétrer ma pensée;
De même la lune voudrait connaître l’intérieur de l’Océan ». Ce spectacle vous invite à  découvrir ou à  redécouvrir la poésie intense et lumineuse, de Rabîndranâth Tagore, le plus célèbre écrivain bengali. Une lecture-musicale qui respire les parfums rafraîchissants de l’Inde.

En savoir plus :
[->http://www.theatrearcenciel.com/tagore/]

Autour du spectacle :
Une exposition présentant la vie et l’œuvre du poète, premier auteur non-européen a avoir reçu le prix Nobel de littérature. Il y a tout juste 100 ans
Renseignements : culturecommunication@mairie-gleize.fr
[->http://www.mairie-gleize.fr/actualites.php?affichage=1&actuno=712]
Réservations : 04 74 02 95 18
Tarifs : 5 à  12 €

Au Bout du conte

d’Agnès Jaoui

France, 2012, 1h52

Sortie en France le 6 mars 2013.

avec Agnès Jaoui, Agathe Bonnitzer, Jean-Pierre Bacri, Arthur Dupont, Benjamin Biolay.

Entre le merveilleux des contes de fées et le désenchantement du quotidien, un film joyeux et coloré sur les mille et une façons de s’aimer et de vivre longtemps après.

« Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants » : partant de ce célèbre envoi de conte de fées, Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri ont écrit le scénario d’une comédie enchantée. Brodant sans cesse autour des thèmes des contes traditionnels, le film décline aussi plusieurs façons de s’aimer, de désirer et de se séduire. Y compris quand ça va mal ou qu’il n’y a pas d’enfant. 4ème long-métrage d’Agnès Jaoui, Au Bout du conte met en scène des personnages tiraillés entre le rationnel et le merveilleux, le croire en Dieu et la superstition.20400068.jpg

Interprétant le rôle d’une bonne fée en charge d’un théâtre d’enfants, d’une marraine épongeant les pleurs d’une jeune fille trop naïve, Agnès Jaoui est une gentille mère de substitution. Maladroite, généreuse et colorée. Son compère Jean-Pierre Bacri décline le personnage dans lequel il excelle : le quinquagénaire bougon, râleur, divorcé et dépressif, soudain envahit par la peur de mourir subitement. Il est moniteur d’auto-école de profession. Comme si seul un vrai pessimiste pouvait enseigner l’art de la conduite, les rouages du dépassement et le respect du règlement.

Parmi les autres trouvailles étonnantes, une belle-mère épineuse dont le visage trop jeune se froisse parfois d’une vieillesse incongrue et menaçante. Benjamin Biolay en loup séducteur de Petit Chaperon Rouge, un prince charmant qui perd son soulier et une princesse en robe rouge, tout à  la fois Belle au Bois dormant et Blanche Neige. C’est pour célébrer leurs fiançailles que tous se réunissent.

Tout au long du film, on sent que les acteurs ont pris beaucoup de plaisir à  interpréter leur rôle, les scénaristes à  tricoter les thèmes anciens du conte avec les nouvelles relations conjugales et familiales. Les plans sont truffés de petits détails rappelant tel ou tel personnage traditionnel, les décors, les costumes et les situations replongeant sans cesse l’ordinaire des personnages modernes dans l’univers merveilleux du conte.20470656.jpg

« Je crois à  tout ce qui fait du bien » dit Agnès Jaoui. Avec Au Bout du conte, elle nous offre un beau cadeau, de ceux qui font du bien et mettent des étoiles dans les yeux des spectateurs.

Magali Van Reeth

Signis

Elefante blanco

de Pablo Trapero

Espagne/Argentine, 2012, 1h50

Festival de Cannes 2012, sélection Un Certain Regard.

Sortie en France le 20 février 2013.

avec Ricardo Darin, Jérémie Régnier, Martina Gusman.

Dans le chaos d’un bidonville, 2 prêtres partagent le quotidien d’une population d’exclus. Un ministère aussi physique que spirituel, et une incarnation très actuelle de l’engagement.

Ces dernières années, l’Argentine est devenue un pays très dynamique dans la production cinématographique mondiale. De grands films et de nombreux cinéastes ont imposé leur marque au niveau international, dont Juan Jose Campanella, Lucrecia Martel, Carlos Sorin. Et Pablo Trapero dont le 7ème long métrage, en sélection au Festival de Cannes dans la section Un Certain Regard, est largement distribué en Europe. Profondément marqué par la dictature militaire, ces réalisateurs ont su affronter leur histoire. Ils ont aussi à  cœur de traiter les sujets de société.20082878.jpg

Elefante blanco se déroule dans le bidonville de la Vierge en banlieue de Buenos Aires. Cet « élephant blanc » est un hôpital dont la construction provoque des magouilles et des frustrations en cascade. Le père Julià¡n travaille depuis des années à  en soutenir la construction. Il est proche du mouvement des Prêtres pour le tiers-monde et marqué par la théorie de la libération des années 1970. Il accueille un prêtre plus jeune, Nicolas, européen et missionnaire, et lui fait découvrir l’univers particuliers des bidonvilles et de la politique argentine.

A travers ces deux prêtres et Luciana, une jeune éducatrice, très proches des habitants du bidonville, c’est de l’engagement dont il est question. Qu’il soit politique, humanitaire ou professionnel, cet engagement les amène à  partager au plus près la souffrance et l’exclusion dont sont victimes la plupart de leurs voisins. Ils ressentent aussi de plein fouet la violence de la corruption, des clans armés et des revendeurs de drogue. Face à  l’éloignement ou l’indifférence du pouvoir politique et des institutions cléricales ou religieuses, ils travaillent néanmoins avec un bel enthousiasme à  changer le monde.20082875.jpg

Repoussant le misérabilisme ou l’approche strictement documentaire, Pablo Trapero construit des personnages à  la fois romanesques et crédibles, de véritables héros des temps actuels, avec leur part de faiblesse, de doutes et de détermination. Julian et Nicolas assument jusqu’au bout leur sacerdoce auprès des plus pauvres, deux belles figures de prêtres pour une même incarnation de l’engagement. Le père Julià¡n est interprété par le célèbre acteur argentin Ricardo Darin (Les Neufs reines, Carancho, Dans ses yeux) et le père Nicolas par Jérémie Régnier qui, juste après avoir joué le rôle du chanteur Claude François dans Cloclo, montre ainsi l’étendue de son talent.

Magali Van Reeth

Signis

Festi’vache

Territoire et transmission, les thèmes clés du festival

Le fil conducteur des films proposés marque le retour à  l’idée de territoire et de transmission. Le territoire est ici, défini par des frontières : un espace bien déterminé ; celui où s’ancrent, vivent, travaillent des hommes. Un espace qu’ils se partagent, natifs ou non de ce territoire. Il est aussi celui que d’autres hommes traversent lorsque leur travail et leur culture sont nomades. Quant à  l’identité comment l’envisager et la définir dans un monde en proie à  de profondes mutations ? Naît-elle du territoire où l’on vit ? Se construit-elle autour du travail, de réseaux locaux ou culturels ?

Et qu’en est-il aujourd’hui de la transmission ? Comment peut-elle encore se poursuivre ?

Entre histoire locale et mondialisation, la quête de visibilité et de reconnaissance dans un monde rural est vitale, toujours incomplète, sans cesse renouvelée.

Un programme variée avec des longs métrages, des documentaires, des débats mais aussi un concert, du théâtre, des repas conviviaux et des rencontres avec des réalisateurs.

Parmi les films présentés, Arts cultures et foi vous recommande particulièrement Des Temps et des vents (2006)de Reda Erdem et le documentaire Hiver nomade (2011) de Manuel von Stà¼rler.

Découvrez tout le programme dans le site [www.festivache.fr/2013/?page=info.php&type=contact&id=%2048 ->www.festivache.fr/2013/?page=info.php&type=contact&id=%2048
]
et dans le document ci-joint : festivache_2013.pdf

« Peccata mundi » Une proposition photographique de Claire Artemy

« Peccata mundi » Une proposition photographique de Claire Artemy
du 7 février au 20 avril 2013 dans l’église Saint-Polycarpe

ouverture les mardi et vendredi de 15h à  18h

Claire Artemyz revisite le thème de la Passion. Portant un regard centré sur le détail, dans une sobriété des cadrages et une mise en lumière isolant l’objet photographié, un crucifix, la photographe nous invite, par le nécessaire déchiffrage des images, à  une lenteur propice à  la méditation.
« Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde » (Jean, 1-29)

La photographe Claire Artemyz a produit la série PECCATA MUNDI qui reprend des images connues de la chrétienté et présentes dans la conscience collective à  travers le monde. L’artiste a voulu aborder le registre religieux sous un angle de vue très précis: montrer ces détails qui évoquent les grands moments de la souffrance du Christ, qui vont de pair avec l’importance hors norme qu’a eue le développement de la foi jusqu’à  aujourd’hui. Claire Artemyz tente ainsi d’éclairer ce que le divin peut nous révéler: cette vibration, où la beauté dégagée de ce crucifix nous évoque bien plus que nous ne pourrons le formuler avec nos propres mots. L’artiste tend souvent à  aller vers l’abstraction, vers le volume, le détail important et non vers un ensemble qui pourrait sembler figé. Claire Artemyz nous invite alors à  découvrir ces formes sacrées pour, peut-être, méditer, admirer et voir ce qui nous est révélé individuellement dans cette richesse spirituelle.
Fabian Fischer
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C’est avec la musique sacrée baroque que j’ai revisité la Crucifixion et que le besoin de développer une série de photographies sur ce thème s’est imposé. J’ai tout de suite pris comme sujet la représentation du Corps de Jésus sur la Croix, contraint et blessé, comme on le voit sur les Crucifix : ce sont en effet des objets qui ont longtemps fait partie de la vie quotidienne et dont l’image, même pour les non pratiquants, est aujourd’hui ancrée dans notre inconscient. Les lectures des écrits de Saints qui portaient les stigmates, tels que François d’Assise, Catherine de Sienne ou encore Brigitte de Suède, ont aussi guidé ma façon de photographier les Blessures Sacrées – les clous dans les mains et les pieds du Sauveur, la blessure à  Son côté d’où s’écoulent les gouttes de Son sang. C’est dans ces Blessures que se montre pleinement l’union du Divin et de la fragilité du vivant soit, comme l’a dit Saint Bonaventure: « l’union du seul Parfait et de l’Immense avec une nature faible ».
Je me suis donc concentrée sur ces Blessures, y appliquant les principaux traits de mon regard photographique : une recherche sur la lumière ainsi que le choix de plans très rapprochés, aboutissant à  des images presque abstraites. C’est dans un second temps, en prenant de la distance, que le sujet en question, le Crucifix, se révèle alors dans sa globalité.

On Cartoon dans le Grand Lyon !

Comme chaque année, la fin de l’hiver ramène dans l’agglomération lyonnaise les professionnels de l’animation européenne.

Du 6 au 8 mars 2013, les journées Cartoon Movie de Lyon rassemblent les artistes, producteurs et concepteurs de l’image animée, qu’ils travaillent dans l’univers des jeux ou dans celui des films d’animation. Pendant ces trois journées professionnelles, des projets sont présentés par leurs concepteurs pour trouver des financements mais aussi des films en cours de réalisation ou cherchant un distributeur.

En marge de cet événement professionnel, le Groupement régional de l’action cinématographique (GRAC), en collaboration avec le Grand Lyon et le soutien de la région Rhône-Alpes, propose une programmation spéciale de films d’animation dans 28 salles de cinémas de l’agglomération (dont Bron, Neuville, Saint-Etienne, Craponne, Vénissieux), des films récents ou en avant-premières, comme Le Jour des corneilles, Ernest et Célestine ou Le Magasin des suicides.

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Vous pouvez consultez le programme détaillé (salles, horaires, films) dans le site http://www.oncartoondanslegrandlyon.fr