L’Art contemporain et l’Eglise catholique

Les relations entre l’Eglise et les milieux artistiques s’inscrivent dans les débats qui traversent toutes les époques à  propos de l’art du moment, l’art contemporain. Souvenons-nous des controverses sur art abstrait et art figuratif… Artistes, galeristes, publics, étudiants d’écoles de beaux-arts et de design, commissaires d’exposition, mécènes, pouvoirs publics, critiques d’art, etc., tous concourrent, à  leur manière, à  l’essor artistique et culturel de leur temps.


QUELQUES DEBATS ACTUELS :

+ La Biennale d’Art Contemporain 2009 de Lyon

 lire la revue Artension : voir son dernier numéro et sa présentation par G.Brun

 lire la revue Artpress : voir son dossier

+ L’installation de Claudio Parmiggiani en 2008 au Collège des Bernardins à  Paris

 sa présentation par le Collège

 sa critique par C.Sourgins

+ L’ouvrage de C.Sourgins, Les Mirages de l’Arts contemporain, paru en 2005, lire sa présentation et sa critique par R.Pousseur sur le site du service arts cultures et foi de la Conférences des Evêques de France


L’Eglise catholique a, selon les époques et les personnes, soutenu ou freiné la création artistique, épousant les points de vue soit des uns soit des autres. On peut lire :

 Une étude récente de C.Szmaragd sur les expositions dans les églises parisiennes de 1990 à  nos jours

 Un article de F.Woimant et C.Genin sur le Design et l’Eglise paru dans la nouvelle revue Narthex


LA COMMANDE ECCLESIASTIQUE

Voici quelques réalisations récentes :

 l’église de Saint-Prim que restructure totalement Claude Rutault

 l’église de Bourbourg, dans le Nord-Pas-de-Calais, réaménagée par Pierre Bernard et Anthony Caro.

La commande par des institutions d’Eglise dépend beaucoup des personnes et de l’opinion catholique du moment, plus ou moins audacieuses et réceptives à  l’art de son époque. On peut se reporter par exemple aux controverses d’après 1945 sur l’art sacré et l’avènement de l’art abstrait.

 P-L Rinuy (Paris I), [Le renouveau de l’art sacré dans les années 1945-1960
et la  » querelle de l’art sacré « ->http://eduscol.education.fr/D0126/fait_religieux_rinuy.htm]

 F. Drugeon (Paris X), L’Église et l’abstraction : intégration ou profanation ? – L’exposition « Libri Libri e oggetti d’arte religiosi », Rome, 1950


Le marché de l’art avec la FIAC de Paris, la Documenta de Kassel, la Biennale de Venise, etc., le mécénat avec Cartier, LVH, Pinault, etc., les galeries, les ventes aux enchères, etc., l’Etat avec le FNAC, les FRAC, etc., les collectivités locales avec les Régions, les Communes, etc., apportent leurs concours à  la création artistique et culturelle.


LA COMMANDE PUBLIQUE

Pour mieux comprendre les relations entre création et budget public, on peut se reporter au récent audit de modernisation :

 « Les modalités d’intervention de l’Etat dans le domaine des arts plastiques »


ARTISTES. PUBLICS. INTERMEDIAIRES PRIVES ET PUBLICS

Pour mieux comprendre les relations entre artistes, publics et intermédiaires, on peut se reporter aux réflexions de Nathalie Heinich :

 La méconnaissance du travail des intermédiaires nuit à  l’art contemporain, point de vue paru dans le journal Le Monde du 05/01/2009

 Faire voir. L’art à  l’épreuve de ses médiations, 2009, éd. Les Impressions Nouvelles

 Le triple jeu de l’art contemporain. Sociologie des arts plastiques, 1998, Paris, Editions de Minuit (compte-rendu de Robert Weil, Université de Rouen)

 Sociologie de l’art contemporain. L’oeuvre de Nathalie Henirich, 2004, Sarah Fosse, ENSSIB (Lyon), Université Lyon 2, ARSEC (Lyon)

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