Evènement – A l’occasion du 500ème anniversaire du jour de sa disparition…

…un hommage au peintre Raphaël.

Patrick Davoine nous propose un hommage circonstancié à l’occasion des 500 ans de la disparition de l’un des plus grands créateurs de toute l’histoire de l’art.

Raphaël (Raffaello Sanzio) – 6 avril 1483 – 6 avril 1520

Autoportrait (1506)

Florence – Galerie des Offices

Aux côtés de Léonard de Vinci et de Michel-Ange, Raphaël incarne presque à lui seul la dimension classique de la Renaissance italienne. Mais nous retenons de lui sa géniale précocité – dénominateur commun de nombreux génies – et la prolixité de son oeuvre en dépit de sa disparition prématurée à l’âge de 37 ans.

Ses années de formation auprès du Pérugin, puis son passage à Florence, aiguisent son sens du dessin, des couleurs et des personnages, notamment des Madones qu’il peint en nombre. Puis vient la période romaine à partir de 1508 où, appelé par le pape Jules II, il oeuvre en faveur de la décoration de nombreuses pièces du Vatican. Le successeur de Jules II, Léon X, le nomme par la suite architecte en chef de la basilique Saint-Pierre. C’est alors pour l’artiste une période faste, jusqu’à sa brutale disparition après avoir contracté la malaria.

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Voici un aperçu de son génie pictural à travers une sélection de quatre oeuvres incontournables.

Le Mariage de la Vierge (1500-1504)

Milan – Pinacothèque de Brera

Encore en formation à Pérouse dans l’atelier du Perugin, Raphaël reprend à la manière d’un « exercice obligé », le même sujet peint par son maître, dans le but de comparer leurs performances réciproques. Mais cette toile propose une nouvelle approche de la composition qui surpasse la précédente: on y découvre un sens aigu de la perspective, et une pensée de l’espace plus affirmée.

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L’Ecole d’Athènes (1508-1512)

Musées du Vatican – Chambre de la Signature

Dans sa volonté d’illustrer la Philosophie, Raphaël rassemble cinquante-huit figures majeures de la pensée antique à l’intérieur d’un temple idéal. Elles sont incarnées par les illustres artistes de son temps (et de lui-même), faisant ainsi de la Rome moderne l’équivalent de la Grèce antique.

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Portrait de Jules II (1511-1512)

Londres – National Gallery

Cette peinture a marqué son époque et l’histoire du portrait dans la mesure où il était exceptionnel qu’une oeuvre reproduise une ambiance particulière, celle de la vie intérieure du pape, perdu dans ses pensées. Outre l’intimité véhiculée, c’est également le réalisme saisissant du personnage qui a frappé les spectateurs de l’époque.

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La Madone Sixtine (1513-1514)

Dresde – Gemaldegalerie Alte Meister

La dernière des Madones de Raphaël a probablement été peinte afin de décorer le tombeau du pape Jules II. Les deux putti ailés, visibles dans la partie inférieure de la peinture et passés à la postérité, symbolisent la cérémonie funèbre.

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