Collectifs de plasticiens
Tous à l’Ouest
Confluences-Poycarpe
25 rue René Leynaud 69001 LYON
Entrée passage Mermet, porte au milieu des escaliers
Collectifs de plasticiens
Tous à l’Ouest
Confluences-Poycarpe
25 rue René Leynaud 69001 LYON
Entrée passage Mermet, porte au milieu des escaliers
« Clair obscur » c’est le nom de l’exposition de
Des atmosphères sombres qui appellent à la lumière,
des rapports aux éléments qui interpellent et renvoient à notre propre questionnement intérieur
Parmi les créations exposées, voici quelques titres qui témoignent de l’interrogation de l’artiste sur le sens de l’existence, de sa grande sensibilité et d’une profonde quête spirituelle.
« Prisonnier du je »
« Mon bâton de gueux »
« Mémoire cachée »
« Oméga »
« A l’écoute de la terre »
« Vie sans mémoire »
Galerie Bouchon d’Art est ouverte tous les après-midi,
du lundi au vendredi de 12h à 19h .
49, Avenue du Maréchal Foch 6ème
Une exposition qui retrace 18 ans de danse au cœur des enfants de la Cité du 9ème arrondissement de Lyon… par la photographe Henriette Ponchon de Saint André, qui observe depuis de nombreuses années le travail et l’approche pédagogique de la Compagnie de danse Hallet Eghayan.
du 24 septembre au 8 octobre 2012 du lundi au vendredi de 8 h 45 à 16 h 45 et le samedi de 9 h à 12 heures.
En savoir plus : Communique_de_presse_expo_9eme.pdf
//www.ciehalleteghayan.org/]
Exposition à Confluences Polycarpe jusqu’au 9 juin
Elle aime particulièrement peindre les corps, leurs rondeurs, en sculpter les volumes en jouant avec les couleurs. Sa palette est chaude et sa parole vivante. Peintre amateur, elle peint pour son plaisir et par nécessité intérieure.
Une peinture n’est vivante que si elle est regardée. Et, si elle est regardée, elle peut se mettre à parler. « Depuis que j’ai pris un pinceau (en 1994) une véritable passion s’est emparée de moi : un besoin d’exprimer, de faire sourdre sous mes doigts de la couleur, des corps, des visages, des objets, des paysages. Et ça parlait ; ça me parlait et ça parlait à ceux qui m’ont fait l’amitié de le regarder. La beauté du vivant c’est cette douceur sans arête vive, cette force paisible qui se courbe, s’arrondit, s’enroule, se cambre, ondule, se tord, rebondit en jouant de la lumière. Pour qui sait l’accueillir, la courbe se penche vers lui, pour lui enseigner l’humble patience de la vie et sa puissance pleine de tendresse.
Espace Culturel Saint Clair – 12 rue de l’Eglise – 69530 Brignais
« La force morale de la femme, sa force spirituelle, rejoint la conscience du fait que Dieu lui confie l’homme, l’être humain, d’une manière spécifique précisément en raison de sa féminité Ainsi la « femme vaillante » devient un soutien irremplaçable et une source de force spirituelle pour les autres qui se rendent compte de l’énergie considérable de son esprit. » Jean Paul II, La dignité de la femme, n°30
À travers les sculptures proposées, cette exposition veut honorer la féminité dans toutes ses nombreuses dimensions.
Blandine DROUARD
« Depuis 7 ans, je réalise des sculptures en terre au couteau. Elles sont toutes patinées et cirées. Mon thème favori est celui de la femme. J’aime faire apparaître un mouvement, une allure, un sentiment et je révèle ainsi un peu mes émotions et mes sensibilités.
La façon dont j’aborde le modelage n’est pas la même à chaque fois. Je peux faire une sculpture d’après un modèle vivant, d’après une image ou d’après rien du tout, seulement une inspiration sans avoir une idée au départ.
D’après un modèle, c’est un travail technique. Il s’agit de reproduire au mieux la réalité, apprendre à regarder. Pour l’interprétation d’une image, je choisis une photo ou une peinture et tente de retrouver ce qui m’a plu en elle : une forme, une attitude, une expression puis je mets ma touche personnelle. Petit à petit, je me détache de l’image et continue avec mon imagination et ma
sensibilité. Parfois aussi, je me laisse guidée par la terre. Les lignes apparaissent au fur et à mesure et c’est ma main qui me guide.
Les réalisations sont spontanées et très personnelles. Pour moi, la création artistique est un excellent moyen de communiquer ses émotions et je pense qu’elle a un sens plus grand quand elle est partagée avec les autres.
Estelle Thareau
La Lune entre les Nuages
La sculpture m’habite depuis toujours ; le bois m’a attirée, j’ai essayé la pierre, puis j’ai découvert la terre. 2003, Uruguay : coup de foudre pour le raku ! J’y trouve le mode de cuisson qui me convient, où le feu apporte sa touche au projet initial ; chercher l’émotion que suscite une pièce unique parce que
née d’un processus qui laisse une place à l’imprévu une mine à explorer ! D’autres rencontres, et d’autres pistes encore s’ouvrent avec la découverte en 2009 du raku nu, qui me fascine, puis des terres polies enfumées depuis l’an dernier. Autant d’outils pour donner corps aux élans qui m’animent ; peutêtre
est-ce parce que mon autre passion est le théâtre, c’est l’être humain que j’aime à explorer, sa beauté, son mouvement, ses attitudes fugaces … Ainsi, une galerie de personnages (souvent féminins !) s’anime, comme un lien à tisser avec ceux qui verront ces sculptures !…
Christian Revel
Il y a une douzaine d’années, la tête s’envole vers un monde de sculpture, les mains plongent dans la terre, la glaise, l’argile, découvrant ainsi ce moyen d’expression faisant fi de la parole et tant mieux. Depuis, mon travail explore l’être humain, à travers le modelage de l’homme primitif ou détaché, parfois brut, expressionniste, figuratif, abstrait, mais peu importe les étiquettes.
Thème sans fin, inépuisable, comme le raconte la vie des hommes ancrés sur terre ou le regard tourné vers l’intérieur, vers le spirituel. Mes créations toujours nature, sans artifice, le bois suffit à la cuisson, avec parfois un soupçon de terre colorée ou alors un enfumage pour un échange avec le feu. Mais assez de mot, je modèle la terre non les phrases, je laisse libre le visiteur de s’accrocher à mes pièces, sur la surface rugueuse, les failles, fissures, aspérités et y construire, se souvenir, une ou son histoire, un imaginaire et
pourquoi pas en retour partager et tout simplement vivre.
Les madones et saintes que Lucrèce façonne dans l’argile se couvrent de pierreries et paillettes polychromes. Des arcs-en-ciel de plumes et de rubans fusent comme feux d’artifice. Sortes de contrepoids votifs, ces ex-voto pèsent de tout leur poids organique, de toute leur force universelle pour conjurer menaces et symptômes inquiétants. Dans l’aura de leur iridescence, la joie annonce sa venue irrésistible. Par le truchement des mystères christologiques, la solitude ontologique est annihilée. Point d’acmé de ce parcours sacré de Lucrèce: un torse gratulatoire, objet votif anatomique qui, dans un rayonnement incomparable, révèle la force transcendante du « Votum Fecit Gratia Accepit ».
« Elle fit un voeu et la Grâce l’exauça »
Confluences Polycarpe
25 rue René Leynaud Lyon 1er
du jeudi 10 mai au samedi 9 juin 2012
ouverture les jeudi, vendredi et samedi de 15h à 18h
Exposition de Michelle BONNETAIN à découvrir
ouverture les jeudi, vendredi et samedi de 15h à 18h
Confluences Polycarpe
25 rue René Leynaud Lyon 2ème
Cette rencontre entre l’architecture et les œuvres qu’elle a suscitées se propose de renouveler notre regard sur le couvent à travers des approches, des techniques et des supports très différents.
A découvrir jusqu’au 25 mars 2012
en savoir plus : [->http://www.couventlatourette.com/]
Exposition jusqu’au 25 mars du mardi au dimanche de 14 h 30 à 18 h
Dimanche 25 mars à 15 heures, le service Arts Cultures et Foi Lyon vous propose une rencontre avec Chantal Fontvieille, artiste plasticienne, historien l’Art et Pierre Lathuillière, Théologien à la Galerie Françoise Besson 10 rue de Crimée Lyon 1er.
Cette rencontre se déroule dans le cadre de l’exposition « mise en cible » jusqu’au 31 mars… A partir d’Ecce Homo du Caravage, l’artiste revisite l’œuvre en quatorze fragments pour une mise en cible dans la mise en croix.
« En effet, sur le corps même du Christ outragé, bientôt sacrifié et cloué sur la croix, liant ensemble violence et sacré, Chantal Fonvieille prélève et isole la figure spécifique de l’homme en tant que cible.. » Joël Couve
La mise en cible comporte quatorze stations comme la Passion du Christ. .. Si la présentation des stations fait alterner rythmiquement le vertical et l’horizontal, c’est pour conjuguer des régimes de force venus de plans différents, religieux, artistiques, philosophique, existentiel… Joël Couve
La rencontre, une occasion de plus pour découvrir l’exposition de Chantal Fontvieille
en savoir plus : [->http://www.francoisebesson.com/]
Une Exposition-dossier, du 3 mars au 4 juin 2012
au Musée des Beaux Arts à Lyon…
Ses figures réalistes et solides peintes dans une pâte émaillée illustrent les débats qui animèrent le monde de l’art autour de la question du réalisme dans les années trente. Parallèlement, une suite de nus féminins dessinés en 1940 pour la revue L’Arbalète témoigne des qualités graphiques de celui qui fut à Lyon l’ami de Marc Barbezat et de Marcel Michaud.
en savoir plus : [->http://www.mba-lyon.fr/mba/sections/fr/expositions-musee/actualite/actualites-expositio/mba/sections/fr/expositions-musee/exposition-dossier/jean-martin]
Fils d’ouvrier, Jean Martin est né à Lyon, dans le quartier industriel de Vaise, en 1911. Artiste autodidacte, il s’initie à la peinture auprès du peintre Lucien Féchant, sociétaire du salon du Sud-Est, et se lie à ses débuts avec le peintre Jean Couty et le sculpteur Georges Salendre, avec lesquels il expose à partir de 1935 à la galerie du décorateur André Sornay, rue Paul Chenavard, non loin du musée des Beaux-Arts.
Dès 1933, il participe au salon d’Automne où son envoi est salué par le poète, critique et galeriste Marcel Michaud, puis expose annuellement au salon du Sud-Est à partir de l’année suivante. Durant les années 1930, il développe une peinture réaliste et sociale marquée par les peintres du 16e siècle allemand, particulièrement Grà¼newald, ainsi qu’en témoigne Le Crucifié (1937).
Une autre ascendance revendiquée par l’artiste est celle de l’expressionnisme allemand contemporain sous ses formes les plus diverses. Ainsi, Les Aveugles sont-ils associés par la critique au ballet politique La Table verte (1932), création du chorégraphe allemand Kurt Jooss, joué à Lyon au théâtre des Célestins en mai 1937 ; ou encore, à l’atmosphère inquiétante du film Nosferatu de Friedrich Wilhelm Murnau (1922). Jean Martin se révèle tout aussi attentif à l’expressionnisme flamand contemporain du groupe de Laethem-Saint-Martin, découvert au musée de Grenoble à la faveur de l’exposition L’Art belge, organisée par Andry-Farcy en 1927.
En 1933, sa rencontre avec Marcel Michaud est déterminante et marque le début d’une profonde amitié.
Au salon des Indépendants de 1938, le critique Henri Héraut, fondateur du groupe Forces Nouvelles, retient le tableau Les Aveugles pour la seconde exposition du groupe Nouvelle Génération qu’il organise à Paris à la galerie Billiet-Vorms, en marge des débats autour de la querelle du réalisme, et à laquelle contribuent les peintres Georges Rohner, Robert Humblot, Francis Gruber ou encore le sculpteur Germaine Richier.
Sous l’Occupation, Martin expose régulièrement à Lyon à la galerie Folklore, puis à Marseille à la galerie Jouvène, alors animée par le marchand parisien Jacques Tedesco. Dans ces années-là , Jean Martin parvient à une maîtrise picturale d’une rare expressivité plastique, qui suscite l’admiration de nombreux critiques.
En 1940, il collabore aux côtés de l’éditeur Marc Barbezat à la naissance de la revue L’Arbalète, dont il dessine la première de couverture et dans laquelle seront publiés les premiers textes de Jean Genet, de Jean Wahl ou de René Tavernier.
En 1943, Barbezat crée, à la suite de la revue, les Éditions de L’Arbalète dont la première publication est le recueil Dessins par Jean Martin, suivi en 1945 de la première édition de Chants secrets de Genet.
Entre 1945 et 1947, Martin expose annuellement à Paris chez Katia Granoff, rencontrée lors de son exil lyonnais.
Installé à Paris à partir de 1946, il produit de nombreux décors et costumes pour le théâtre, notamment pour les compagnies de Raymond Hermentier, de Jean-Marie Serreau et de Louis Jouvet. En 1952, il fonde avec son épouse, Rosette, la galerie Art & Tradition Chrétienne, rue Saint-Sulpice, participant activement au renouveau de l’art sacré, auquel la Reconstruction donnera une forte impulsion. Dès lors, l’artiste voue sa prédilection à l’intemporalité médiévale, créant des images fortement empreintes d’idéalisme roman et byzantin, à la faveur de la redécouverte de la peinture à la tempera auprès de maîtres orientaux.
Jean-Christophe Stuccilli